Perspectives d’emploi Infirmier auxiliaire diplômé/infirmière auxiliaire diplômée à l’Île-du-Prince-Édouard

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme d’infirmier auxiliaire diplômé/infirmière auxiliaire diplômée à l’Île-du-Prince-Édouard ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés à l’Île-du-Prince-Édouard

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 29 novembre 2023.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Les perspectives d'emploi seront très bonnes pour les infirmiers auxiliaires/infirmières auxiliaires (CNP 32101) à l'Île-du-Prince-Édouard pour la période 2023 à 2025.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

• la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
• un certain nombre de postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
• quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession

Les perspectives d’emploi pour cette profession restent très bonnes puisque des pénuries de travailleurs et un nombre considérable de postes vacants persistent dans l’ensemble de la province. La demande d’infirmiers demeurera forte durant la période de prévision étant donné le besoin de remplacer les travailleurs qui prennent leur retraite. Les diplômés résidents du programme d'infirmière auxiliaire peuvent bénéficier d'une subvention provinciale pour leurs frais de scolarité, à condition qu'ils effectuent un stage à l'Île-du-Prince-Édouard. Les nouveaux venus ne devraient pas éprouver trop de difficulté à trouver du travail.

La demande de travailleurs dans cette profession dépendra des besoins grandissants en soins de santé principalement dictés par la population vieillissante, la hausse de l’immigration et les priorités gouvernementales dans ce domaine. La demande pour cette profession pourrait s’amplifier au vu des initiatives prises pour accroître la capacité des maisons de soins de longue durée et tirer parti des résidences pour personnes âgées et des fournisseurs de logements avec services de soutien afin de réduire les séjours hospitaliers. Les pénuries d’infirmières ont limité la capacité de certains centres de soins de longue durée à fonctionner à plein régime, particulièrement en région rurale. La demande pourrait s’intensifier dans les maisons de soins infirmiers, ainsi qu’au sein des centres de santé communautaires fournissant des soins continus aux patients.

Voici quelques faits saillants au sujet des infirmiers auxiliaires/infirmières auxiliaires à l'Île-du-Prince-Édouard :

• environ 550 personnes occupent un poste dans cette profession
• les infirmiers auxiliaires/infirmières auxiliaires travaillent principalement dans les industries suivantes :
  • hôpitaux (SCIAN 622) : 64 %
  • établissements de soins infirmiers et de soins pour bénéficiaires internes (SCIAN 623) : 28 %
• leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
  • travail à temps plein : 70 % par rapport à 84 % dans toutes les professions
  • travail à temps partiel : 30 % par rapport à 16 % dans toutes les professions
• 65 % des infirmiers auxiliaires/infirmières auxiliaires travaillent toute l'année tandis que 35 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 59 % et 41 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 44 semaines par rapport à 41 semaines dans toutes les professions
• moins de 5 % des infirmiers auxiliaires/infirmières auxiliaires sont des travailleurs autonomes, par rapport à 13 % dans toutes les professions
• leur répartition selon le sexe est :
  • hommes : moins de 5 % par rapport à 51 % dans toutes les professions
  • femmes : plus de 95 % par rapport à 49 % dans toutes les professions
• le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
  • pas de diplôme d'études secondaires : n.d.
  • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : moins de 5 % par rapport à 28 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : moins de 5 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
  • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 77 % par rapport à 25 % dans toutes les professions
  • baccalauréat : 15 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : n.d.

Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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