Perspectives d’emploi Professeur/professeure de français - langue seconde (sauf niveaux primaire, secondaire ou universitaire) au Québec
Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de professeur/professeure de français - langue seconde (sauf niveaux primaire, secondaire ou universitaire) au Québec ou dans l’ensemble du Canada.
Débouchés au Québec
Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 29 novembre 2023.
Perspectives au cours des 3 prochaines années
Les perspectives d'emploi seront très bonnes pour les enseignants/enseignantes au niveau collégial et autres instructeurs/instructrices en formation professionnelle (CNP 41210) au Québec pour la période 2023 à 2025.
Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :
- la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
- plusieurs postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
- quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession
L'emploi dans cette profession dépend de l'effectif étudiant de niveau collégial et des investissements gouvernementaux en éducation.
Selon les prévisions du ministère de l'Éducation, une augmentation du nombre d'étudiants est anticipée à moyen terme, stimulé principalement par la hausse attendue des élèves qui termineront leurs études secondaires, ainsi que la croissance des inscriptions de la clientèle internationale.
La pénurie de main-d'œuvre sur le marché du travail en général engendre un environnement propice au décrochage scolaire. Des investissements majeurs en éducation sont prévus au cours des prochaines années afin d'encourager la diplomation, la persévérance des étudiants et la requalification des travailleurs.
Des mesures visent aussi à promouvoir la mobilité étudiante, en attirant hors des grands centres urbains la clientèle provenant des autres régions du Québec ou de l'étranger.
Les établissements collégiaux font face à un manque de personnel enseignant. Cet enjeu touche tous les types de formation, mais la compétitivité des salaires dans certains secteurs d'activités rend le recrutement et la rétention d'enseignants de programmes techniques plus difficiles.
L'importance accrue de la formation continue en milieu de travail devrait stimuler la création de postes d'instructeurs en formation professionnelle.
L'offre de formation universitaire avec des modes d'enseignement non traditionnels (entièrement dispensés à distance ou en formule hybride) continue de progresser, ce qui aura comme impact de modifier les qualifications requises des enseignants sur le plan technopédagogique.
Alors qu'elles sont très bonnes à l'échelle de la province, les perspectives d'emploi de cette profession seront modérées ou bonnes dans huit régions.
Voici quelques faits saillants au sujet des enseignants/enseignantes au niveau collégial et autres instructeurs/instructrices en formation professionnelle au Québec :
- environ 35 650 personnes occupent un poste dans cette profession
- les enseignants/enseignantes au niveau collégial et autres instructeurs/instructrices en formation professionnelle travaillent principalement dans les industries suivantes :
- collèges communautaires et cégeps (SCIAN 6112) : 56 %
- autres établissement d'enseignement et formations (SCIAN 6115-6117) : 16 %
- écoles primaires et secondaires (SCIAN 6111) : 8 %
- leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
- travail à temps plein : 83 % par rapport à 82 % dans toutes les professions
- travail à temps partiel : 17 % par rapport à 18 % dans toutes les professions
- 65 % des enseignants/enseignantes au niveau collégial et autres instructeurs/instructrices en formation professionnelle travaillent toute l'année tandis que 35 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 62 % et 38 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 45 semaines par rapport à 43 semaines dans toutes les professions
- 9 % des enseignants/enseignantes au niveau collégial et autres instructeurs/instructrices en formation professionnelle sont des travailleurs autonomes, par rapport à 12 % dans toutes les professions
- leur répartition selon le sexe est :
- hommes : 48 % par rapport à 52 % dans toutes les professions
- femmes : 52 % par rapport à 48 % dans toutes les professions
- le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
- pas de diplôme d'études secondaires : moins de 5 % par rapport à 12 % dans toutes les professions
- diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 6 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
- certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : 8 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
- attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 17 % par rapport à 22 % dans toutes les professions
- baccalauréat : 30 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
- certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : 37 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
Ventilation par région
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Source Information sur le marché du travail | Méthodologie des perspectives d’emploi
Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années
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