Perspectives d’emploi Camionneur/camionneuse à l’Île-du-Prince-Édouard Emploi vert Aide - Emploi vert - Aide
Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de camionneur/camionneuse à l’Île-du-Prince-Édouard ou dans l’ensemble du Canada.
Débouchés à l’Île-du-Prince-Édouard
Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 29 novembre 2023.
Perspectives au cours des 3 prochaines années
Les perspectives d'emploi seront très bonnes pour les conducteurs/conductrices de camions de transport (CNP 73300) à l'Île-du-Prince-Édouard pour la période 2023 à 2025.
Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :
- la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
- plusieurs postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
- quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession
Les perspectives d’emploi pour cette profession restent très bonnes puisque des pénuries de travailleurs et des postes vacants persistent dans la province. Elle relève du volet d’immigration provincial Professions en demande. Ce dernier programme est conçu pour aider les employeurs à pourvoir des postes vacants qu’ils ne peuvent pas doter localement. De plus, les employeurs comptent sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires pour pourvoir des postes temporaires ou des postes vacants dans cette profession lorsqu’il n’y a pas de main-d’œuvre canadienne qualifiée disponible.
La demande de travailleurs dans ce domaine varie souvent selon les conditions économiques, particulièrement celles dans les secteurs de la fabrication, de la construction et du commerce de gros. Puisque les conducteurs de camions transportent des biens vers divers marchés au Canada et aux États-Unis, la profession est considérablement sensible aux activités économiques régionales et mondiales.
La technologie a eu une grande incidence sur l’industrie du camionnage au cours de la dernière décennie. Les camions sont maintenant plus efficaces et plus sécuritaires à conduire, et leur mécanisme est également plus complexe. Les besoins émergents des conducteurs en matière de formation comprennent les compétences informatiques, les technologies électroniques, l’inspection de véhicule et le dépannage.
Les conditions de travail, comme de longues heures de travail, des horaires de travail inhabituels ou être loin de chez soi, sont mentionnées comme quelques-unes des causes principales du roulement de personnel élevé dans cette profession. En particulier, il semble généralement y avoir un taux de roulement élevé pour les conducteurs de grand routier, ce qui augmente le nombre de possibilités dans ce secteur précis. Aussi, dans certaines industries, comme la construction, la foresterie et l’agriculture, le travail saisonnier est répandu, car les conducteurs connaissent souvent des périodes de chômage au cours de l’année.
De plus, ceux ayant une qualification professionnelle, comme un permis pour transporter des marchandises dangereuses ou une autorisation de sécurité plus élevée aux frontières internationales, auront probablement plus de possibilités de carrières. Les possibilités d’emploi pourraient aussi être bonnes pour les conducteurs de tracteurs pour semi-remorque (grand routier) qui possèdent leur propre camion et l’utilisent pour travailler. Les perspectives d’emploi peuvent également être meilleures pour les travailleurs expérimentés dont le dossier du conducteur est vierge. Cependant, pour les personnes de moins de 25 ans, les perspectives de carrière dans ce domaine peuvent être plus faibles en raison des frais d’assurance plus élevés imputés aux employeurs. L’utilisation de systèmes de positionnement global et d’ordinateurs de bord a une incidence considérable sur la façon dont les camionneurs travaillent et sur les exigences des employeurs.
Voici quelques faits saillants au sujet des conducteurs/conductrices de camions de transport à l'Île-du-Prince-Édouard :
- environ 1 400 personnes occupent un poste dans cette profession
- les conducteurs/conductrices de camions de transport travaillent principalement dans les industries suivantes :
- transport par camion (SCIAN 484) : 33 %
- construction (SCIAN 23) : 17 %
- autres magasins de détail (SCIAN 44-45, à l'exception de 445) : 10 %
- extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz (SCIAN 21) : 9 %
- fabrication d'aliments, de boissons et de produits du tabac (SCIAN 311, 312) : 6 %
- 52 % des conducteurs/conductrices de camions de transport travaillent toute l'année tandis que 48 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 59 % et 41 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 40 semaines par rapport à 41 semaines dans toutes les professions
- 12 % des conducteurs/conductrices de camions de transport sont des travailleurs autonomes, par rapport à 13 % dans toutes les professions
- leur répartition selon le sexe est :
- hommes : plus de 95 % par rapport à 51 % dans toutes les professions
- femmes : moins de 5 % par rapport à 49 % dans toutes les professions
- le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
- pas de diplôme d'études secondaires : 26 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
- diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 42 % par rapport à 28 % dans toutes les professions
- certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : 20 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
- attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 9 % par rapport à 25 % dans toutes les professions
- baccalauréat : moins de 5 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
- certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : moins de 5 % par rapport à 8 % dans toutes les professions
Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années
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